Une patiente m’a dit

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 Ces jours-ci, après un certain nombre de séances…



« La Méthode Vittoz, ce n’est pas une relaxation où on serait anesthésié par rapport à nos perceptions, comme dans une bulle, à l’abri, mais au contraire c’est être présent à la réalité. Ce n’est pas une fuite, c’est le moyen d’intégrer les choses comme elles sont et mieux vivre avec, c’est oser être plus présent. »



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Qui parle quand je me tais ?

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Humains bruyants et sûrs de nous, gonflés de certitudes, parés des lunettes déformantes de notre vision du monde, d'explications rassurantes, de grilles de lecture et de clés d'interprétation, nous avons un mot pour tout et un nom pour chaque chose, nous qui des choses souvent ne connaissons que le nom et qui pensons que cela épuise le sujet. Humains bavards, humains orgueilleux, tout bouffis de notre importance, il nous faudrait parfois rapetisser un peu, quitter la sécurité des dictionnaires, la certitude des classifications et le confort des phrases toutes faites. Le monde est vaste qui nous cerne. Vaste et multiple, magnifique et indifférent, ignorant de notre petit moi. Invraisemblablement prolifique. Invraisemblablement vivant. Anne Le Maître  «  Un si grand désir de silence »  Editions du Cerf
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Paroles de patients

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 La méthode Vittoz est un outil qui m’a aidée à être davantage dans la réceptivité, l’accueil et la confiance. Le travail d’une meilleure écoute m’a permis d’accueillir les évènements du quotidien avec plus d’objectivité, dans le contact avec le réel, l’ici et le maintenant. En s’appuyant sur les points de contact, l’ancrage, l’alignement du corps et la coordination des gestes, on parvient à quitter le domaine des seules pensées pour s’impliquer entièrement dans l’environnement qui nous entoure. Il ne s’agit donc pas d’une méthode de relaxation mais de sollicitation de tout l’être, dans ses capacités d’interaction. Pour ma part, ma volonté, mon attention s’en sont accrues. J’ai pu partager aux autres ce que je suis moi-même, dans plus de liberté et de joie, en accord avec ce que je veux donner. J’ai su mieux réagir dans les situations difficiles, les contrariétés et les conflits. Mes relations à l’autorité ont pu grandir dans la confiance, de même que mon propre engagement dans la resp
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  Au sujet du pseudo bonheur, ne nous perdons pas sur le marché des illusions. Je vous partage un e xtrait de ma lecture du moment. Jacqueline Kelen "le jardin des vertus"   janvier 2019 Or, si désormais seuls l'individu existentiel et sa vie psychique sont pris en compte, la morale, qui est d'essence supérieure, se trouve obligée de battre en retraite et de se cacher. On assiste depuis quelque temps à l'intrusion de la psychologie dans tous les domaines (l'école, l'entreprise, l'art, la religion...) et presque tous les contemporains lui font allégeance. Parce qu'elle est censée aider, accompagner, voire soulager des gens  « en difficulté » ou « en souffrance». Au fond, psychologie, psychanalyse et autres thérapies ne s'adressent qu'au moi - le moi qui souffre, se plaint, veut être reconnu, aimé, rassuré, etc. Dans ces diverses cures le patient se sait écouté et non jugé. Cette absence de jugement est très gratifiante pour lui, mais risque
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